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La peinture murale romaine est réalisée selon la technique « a fresco ». Les couleurs sont posées sur le mur alors que l’enduit encore frais pour qu’au moment du séchage (carbonatation), les pigments pénètrent le mur.

La dernière couche, l'intonaco, est composée de chaux et de poudre de marbre, elle mesure 1-2 mm d'épaisseur. La chaux, au contact du gaz carbonique se transforme en calcaire et en eau. Le pigment va donc être pétrifié (calcaire), ce qui explique la bonne conservation des fresques.

 

Pour certains détails, on les rajoute a tempera avec des pigments liés avec des liants organiques (jaune d’œuf). Le pigment sur l'intonaco n'a pas de liant, ce sont des pigments naturels dilués dans l'eau.

La peinture

Les chercheurs ont réussi à distinguer dans le temps une évolution des motifs et des styles :

  • Le premier style, dit style structural : il est daté entre le IIe siècle et 100 av. J.-C. Il est caractérisé par une imitation du gros appareil le recours au stuc.

  • Le deuxième style : il est daté entre 100 et 30 av. J.-C. Il est caractérisé par la volonté de réalisme des peintres et le fait qu’ils prennent en compte la lumière. Ce style joue sur l’illusionnisme.

  • Le troisième style, dit style candélabre : Il est daté entre 30 av. J.-C. et 50 ap. J.-C. Ce style est marqué par un rejet des fausses architectures et un étirement des formes. On retrouve à nouveau des murs monochromes. C’est dans ce style que se développe le gout pour les tableaux.

  • Le quatrième style : Il est daté entre 50 et 79 ap. J.-C. On observe un retour des imitations architecturales et des images fantastiques. 

  • GUIDOBALDI, Maria-Paola, ESPOSITO, 2012, Herculanum. Italie : Ed. Actes Sud, 352 p.

  • NERAUDAU, Jean-Pierre, 1997, L’art Romain. 2eme édition. France : imprimerie des presses universitaires de France, 128 p. Coll. Que sais-je ?

  • TURCAN, Robert, 2002, L’art Romain, 2eme édition. Paris : Ed. Flammarion, 304 p.

  • RAMAGE, Andrew, RAMAGE, Nancy, 1999, L’art Romain. Chine. 320 p

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